ORIKI

SORTIE ALBUM + CRÉATION DU CINÉ-CONCERT « LE FRANC »

Oriki, formation au carrefour des musiques africaine et méditerranéennes, sort son premier album « Tey Ak Suba » (aujourd’hui et demain en wolof)

Enregistré dans le studio Mandela de Boubacar Tall à Saint-Louis du Sénégal, cet album est le fruit de cinq ans de collaboration, de recherches et de rencontres autour des ciné-concerts, des résidences et des actions pédagogiques qui ont mené Oriki sur les routes de France, de Suisse, de Mauritanie, de Gambie et du Sénégal. Cet album est aussi l’occasion d’inviter et de collaborer avec d’autres musiciens sénégalais : Ahmed Sow à la flûte Peul, Moussa Kanouté au Xalam et Khadim Nian aux Tama.

Les morceaux qui constituent cet album abordent tour à tour résilience, désillusion, fraternité, exil, espoir ou pauvreté. Ces thèmes, explorés par des métaphores, laissent à chaque auditeur la possibilité de se raconter sa propre histoire.
Tey ak suba, premier album d’Oriki, s’apparente à un recueil de poèmes musicaux. Il est un hommage aux « petites gens » d’ici et d’ailleurs, d’aujourd’hui et de demain et à leurs petites ou grandes histoires.

Album en cours de mastering et de production. Sortie au printemps 2024.

Oriki poursuit son exploration de l’univers visuel et poétique de Djibril Diop Mambéty avec la création d’un nouveau ciné-concert sur un chef d’oeuvre moins connu du cinéaste : le Franc.

Marigo, joueur de congoma sans travail, est un musicien fauché… Son dernier salut, c’est ce billet de loterie qu’il décide de coller sur sa porte pour le garder en sécurité. Quand son billet sort gagnant, Marigo s’imagine couvert de gloire et de richesse. Mais le billet est bien collé, tellement bien collé… N’y tenant plus, il décide de transporter la porte jusqu’au bureau de la Loterie nationale, à l’autre bout de Dakar…

Pour accompagner ce musicien fantasque, aux prises avec les conséquences économiques de la dévaluation du franc CFA, les musiciens d’Oriki ont composé une trame musicale nuancée mêlant énergie, légèreté et gravité. Organisée en tableaux scéniques, doublée d’un fin travail de synchronisation avec la bande son et le montage innovant de cette œuvre, la musique laisse la part belle au travail des chœurs. Un ciné-concert drôle, onirique et poétique, qui interroge la transformation des sociétés et le quotidien de ces « petites gens » marqué par la lutte pour la survie.

PREMIÈRE LE 13 MARS 2024 À L’ESPACE PAUL JARGOT (38)

PLUS D’INFOS : https://www.oriki-music.com/

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