La petite vendeuse de Soleil

Ciné-concert du groupe Oriki & Woz Kaly
À partir de 8 ans – 55 min

Le film « La Petite vendeuse de soleil » de Djibril Diop Mambéty est une œuvre juste et touchante.
Un conte urbain qui présente, avec un parti pris d’accessibilité et de légèreté,  la réalité des rues de Dakar et le dur quotidien de ses enfants qui tentent chaque jour d’y survivre.

Pour accompagner cette histoire poignante, Oriki, formation au carrefour des musiques africaines et arabes, collabore pour ce projet avec Woz Kaly, chanteur sénégalais à la carrière internationale (Missal, Touré Kunda, Youssou N’Dour, Flavia Cohelo).
Par leurs compositions chaudes et colorées, les musiciens font résonner la détermination du personnage principal, Sili, et la poésie de l’ordinaire filmée par Mambèty. Un ciné-concert envoûtant, un voyage au cœur de Dakar, un hommage aux « petites gens ».

En novembre 2021 et en février 2022, ce ciné concert a joué en France et au Sénégal lors de 2 tournées articulées autour de résidences de création artistique, représentations publiques, médiations culturelles et coopération internationale.

ACTUALITÉS

Nouvelle création en cours sur un autre film de Djibril Diop Mambéty « le Franc » – Sortie prévue en mars/avril 2024
Résidence Villa N’Dar – St Louis (SN) Octobre 2023

La musique

Oriki puise dans l’essence des musiques populaires pour créer un répertoire de compositions originales entre tradition et innovation. L’extraordinaire cohérence entre les rythmes et mélodies d’Afrique et d’Orient, est au cœur des compositions et arrangements d’Oriki. Les mélodies et les riffs, où s’entremêlent, guitare, kalimba, oud, bouzouki, et les structures rythmiques portées par le daf, le bendir, le rik, les bongos ou le sabar, offrent un support idéal au chant et à l’improvisation vocale en langue Wolof.
Après 20 ans de collaboration musicale au sein du collectif de jazz Mawwal, Yann Salètes et Mourad Baïtiche proposent à Michel Teyssier, talentueux bassiste évoluant dans les milieux jazz et rock, de développer une musique hybride au croisement des musiques africaines et arabes.

Ils proposent à Woz Kaly d’incarner par sa voix ce voyage musical. Grâce à sa capacité d’improvisation, sa générosité sur scène et la singularité de son parcours artistique, il représente une des voix sénégalaises avec lesquelles il faut compter. Fondateur du groupe Missal et chanteur dans Touré Kunda, il développe une carrière solo au Sénégal, tout en multipliant les collaborations internationales sur scène (Youssou N’Dour, Mokhtar Samba, WDR Big Band, Etienne Mbapé, Flavia Cohelo, Jean-Pierre Como, …).

Le choix de « La petite vendeuse de soleil » s’est imposé aux artistes avant tout par la forme. Véritable conte urbain, le film se passerait presque de la compréhension des paroles. La musicalité qui se dégage des images du film, a rapidement charmé les musiciens et fait naître des envies artistiques.
Vient ensuite le fond du film. Djibril Diop Mambéty interroge la transformation des sociétés et la coupure des liens sociaux traditionnels et culturels. Aborder ce sujet par le prisme artistique, et développer autour de celui-ci une création, renforcé par des actions de médiation et de coopération internationale fait sens.

Woz Kaly : Chant, Guitare – Yann Salètes : Composition, Guitare, Sabar, Kalimba – Mourad Baïtiche : Daf, Rik, Bendir, Bongos – Michel Teyssier : Basse – Khaled Baïtiche : Scénographie, régie vidéo

L’«Oriki» complète le nom de famille pour attribuer à un individu un ancêtre, une lignée ou un destin mythique. Ce nom fait référence aux filiations familiales et musicales des artistes avec l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.

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Le film

La vente de journaux à la criée dans les rues de Dakar est l’apanage des garçons. Sili, douze ans, une jambe ballante appareillée, quitte chaque jour sa cité pour la ville, afin d’y mendier et de nourrir sa famille. Un matin, elle se fait bousculer par un jeune vendeur. Elle décide alors de cesser de mendier pour vendre, elle aussi, des journaux… « La petite vendeuse de soleil » de Djibril Diop Mambéty présente avec un parti pris d’accessibilité et de légèreté la réalité des rues de Dakar et le dur quotidien de ses enfants qui tentent chaque jour d’y survivre.

Djibril Dop Mambéty est né en 1945 à Dakar. Il commence sa carrière comme acteur, au théâtre et dans plusieurs films sénégalais et italiens. Après deux courts métrages et deux longs métrages unanimement salués par la critique internationale, il entreprend en 1995, une trilogie qu’il appelle Histoires de petites gens. Il n’en tournera que les deux premiers volets, Le Franc (1995) et son dernier film, La Petite Vendeuse de Soleil (1998). Il ne verra jamais ce dernier film, car il meurt d’un cancer du poumon le 23 juillet 1998. Cinéaste, poète atypique, inventif, plein d’humour et attaché viscéralement à défendre les petites gens face aux puissants, il figure parmi les plus grands cinéastes africains.

Plus d’images : Tournée Sénégalaise

Une production Tchookar avec Le Tympan dans l’œil et La Source, soutenue par l’Institut Français / Ville de Grenoble, le Département de l’Isère, le CNM, la SPEDIDAM et l’ADAMI. Merci à Silvia Voser de Waka Films.

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